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Laurent Contamin
auteur, metteur en scène, comédien
Un clic, un texte
Spectacles en diffusion
Disponibles en tournée :
- Le Jardin,  théâtre musical jeune public, Cie Cela Dit, mise en scène Laure Gouget / théâtre d'objets, Cie La Robe à l'Envers, m.e.s Elena Bosco / Signé Kiko, Laurent Contamin, Cie Fond de Scène
- Léon l'Enfant Noël, jeune public, Cies Ultrabutane 12.14 / Souffle 14, mes Lorena Felei
- Nicolette et Aucassin, marionnettes et musique, tout public, Cie L'Atelier mobile, mes Joanna Bassi
-- Tant que nos coeurs flamboient, tout public, Cie Souffle 14, mes Laurent Contamin
- Juby, solo, Cie Fond de Scène
- En attendant Dersou, tout public, Cie Souffle 14, mes Lorena Felei
- Un Verger pour Mémoire, tout public, Cie Demain on Déménage, mes Delphine Lalizout et Olivier David
Cantique aquatique, marionnettes sur l'eau, Illusia Théâtre, mes Marja Nykänen
Le Parfum d'Edmond, jeune public, Cie Baba Sifon, mes Bénédicte Guichardon
Les Murmures de Haute-Clairekamishibaï jeune public, Laurent Contamin
- En pure Perte, Laurent Contamin
- Murmures d'Eveilleurs, Illusia Théâtre, mise en scène Marja Nykanen
Pour un oui ou pour un non, de Nathalie Sarraute, Cie Ô Perchée
Fasse le ciel que nous devenions des Enfants, tout public, Cie Demain on déménage, mes Delphine Lalizout / Cie Souffle 14, mes Lorena Felei
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Travail temporaire

« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux, ainsi que pour les services sociaux nécessaires. Elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par des circonstances indépendantes de sa volonté ». (Déclaration universelle des Droits de l'Homme)

Il m'a semblé intéressant de faire un état des lieux des droits de l’homme aujourd’hui dans nos sociétés dites « avancées », et l’axe du travail est un bon révélateur, car il cristallise autour de lui d’autres critères en matière de droits de l’homme tels que l’éducation, le niveau de vie, la liberté, le logement, la précarité, l’immigration, la clandestinité, etc…

La notion de travail a évolué au cours des siècles : du Moyen-Age où il s’agissait d’assurer sa subsistance, de combattre l’oisiveté et d’avoir les moyens de faire l’aumône à aujourd’hui où le travail est en passe de devenir un privilège (comportant, il est vrai – et ce n’est pas le moindre de ses paradoxes, un certain nombre de risques – accidents, stress etc.) en passant par le dix-neuvième siècle où, inspiré des philosophes des Lumières, les phalanstères européens et l’American way of life voulaient recréer un Eden sur Terre, toujours la pensée du travail est allée de pair avec une pensée de l’homme : quel homme pour quelle société ? Aujourd’hui, la question se doit d’être posée.

J'ai travaillé à partir de faits divers (journaux, témoignages etc.) collectés sur l’année 2008. Chacun de ces événements, chacune de ces situations, alimente une des « stations » de la "machine à faire du théâtre" de la compagnie. Chaque séquence peut être vue indépendamment des autres par le public ; pour autant, il y a un lien, un fil rouge : l’idée de cette machine roulante, de charrette, que la compagnie fait déambuler et dans laquelle les personnages marionnettiques sont manipulés, m’a fait penser au Minotaure, être mi homme mi animal (pour certains philosophes, et je pense notamment  à Marx, Hanna Arendt ou Simone Weil, le travail est précisément ce qui positionne la condition humaine en regard de celle de l’animal), menace permanente, mais aussi machine à faire avancer l’Histoire : la roue tourne…

De plus, la notion de labyrinthe tel que la mythologie grecque le présente autour du mythe du Minotaure m’intéresse car dans tous les trajets particuliers que je traite, cette thématique du dédale de la précarisation intervient. L’homme est, tel Dédale et Icare, prisonnier d’une structure dans laquelle il doit trouver des ressources inouïes de combativité et d’ingéniosité pour s’en sortir.

2 personnages-manipulateurs (1 homme, 1 femme)

Durée : 1 heure en déambulation libre

Mise en scène : Sophie Ottinger, assistée de Laurent Michelin

Scénographie, marionnettes : Sophie Ottinger

Composition sonore : Laurent Michelin

Une commande et une production de la compagnie En verre et contre tout

Avec : Sophie Ottinger et Benoît Valmer ou Benoît Piel

Création le 4 juillet 2009 au festival Renaissances à Bar-le-Duc (55). Tournée à suivre (Pont-à-Mousson...) : se renseigner auprès de la compagnie.


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