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Laurent Contamin
auteur, metteur en scène, comédien
5 spectacles contés à jouer partout
Juby, En attendant Dersou , En pure Perte, Signé Kiko et Les Murmures de Haute-Claire  en tournée "à la carte" (musées, théâtres, bibliothèques, établissements scolaires, à domicile...), prenez date ! (onglet cont@ct, ci-dessus)
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Un clic, un texte
L'Avion et ses Poètes
d'après Claudel et Saint-Exupéry

textes de Paul Claudel et Antoine de Saint-Exupéry

Adaptation et mise en scène : Laurent Contamin
Conseiller dramaturgique : Michel Autrand
Avec : Anne Coutureau et Laurent Contamin
Lumière et régie : Jérôme Dahl

Une co-production Association des Amis du Château de Brangues / TJP Strasbourg
Une représentation unique : le samedi 22 juillet 2000
Dans le cadre des Journées Claudéliennes de Brangues (38)

« L’ambition de conquérir le ciel est un des aspects les plus marquants de notre civilisation technicienne. Plusieurs écrivains, dont Claudel et Saint-Exupéry, n’ont pas manqué de s’en faire l’écho.
On a ainsi dès le départ associé à l’avion l’auteur de Courrier Sud et de Vol de Nuit, mais le lien qui l’unit à la machine est beaucoup plus riche et beaucoup plus nuancé qu’on ne le croit. Laurent Contamin, dans son spectacle, s’attache à faire vivre l’intensité de ce rapport entre l’homme et l’outil qu’il a créé. Quant à Claudel, l’énormité de son œuvre ne doit pas faire oublier qu’il avait à peine plus de vingt ans en 1890 et qu’il a donc vécu, sa profession aidant, tous les progrès techniques du début du siècle. A nous de découvrir l’enthousiasme de ses « Poèmes mécaniques ! »
Deux hommes, deux poètes, deux générations différentes, exaltent à travers l’avion le monde moderne et sa grandeur »
Michel Autrand


« J’ai voulu faire entendre les voix de deux grands poètes qui ont eu – entre autres ! – pour point commun de se confronter, dans leur vie et dans leur écriture, à l’avion.
Chez Claudel comme chez Saint-Exupéry, l’avion n’est pas qu’un merveilleux outil de déplacement. Il est instrument d’analyse, de réflexion, de communication, de connaissance. Il n’est pas une fin mais un moyen.
Chez Claudel, l’émerveillement est double face à l’avion : émerveillement du diplomate quand l’avion se rit des frontières et favorise la communication entre les peuples, émerveillement du poète qui voit en l’avion presque un frère, plein de désir et d’âme, un dévorateur de l’espace, un « poète mécanique ».
Avec Saint-Exupéry, la parole est donnée au pilote. Prenant du recul sur le monde, au sens propre comme au figuré, l’expérience de Saint-Exupéry, que ce soit en Argentine ou au Sahara, bouleverse nos rapports habituels à l’espace et au temps. Cela l’amène à s’interroger sur la place de l’homme dans l’univers, sur le sens des relations humaines, sur ses raisons d’exister, aussi, surtout quand les chances d’être abattu en vol ne laissent guère d’espoir de survie ».
Laurent Contamin

« C’est l’avion qui passe ; ainsi, là-haut, il y a des hommes libres ! » Paul Claudel

« Que valons-nous, une fois immobiles ? » Antoine de Saint-Exupéry


> lire la revue de presse
> site à consulter : www.paul-claudel.net


Photographie ci-dessus : la grange de Brangues où a eu lieu le spectacle

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