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Laurent Contamin
auteur, metteur en scène, comédien
Un clic, un texte
Spectacles en diffusion
Disponibles en tournée :
- Le Jardin,  théâtre musical jeune public, Cie Cela Dit, mise en scène Laure Gouget / théâtre d'objets, Cie La Robe à l'Envers, m.e.s Elena Bosco / Signé Kiko, Laurent Contamin, Cie Fond de Scène
- Léon l'Enfant Noël, jeune public, Cies Ultrabutane 12.14 / Souffle 14, mes Lorena Felei
- Nicolette et Aucassin, marionnettes et musique, tout public, Cie L'Atelier mobile, mes Joanna Bassi
-- Tant que nos coeurs flamboient, tout public, Cie Souffle 14, mes Laurent Contamin
- Juby, solo, Cie Fond de Scène
- En attendant Dersou, tout public, Cie Souffle 14, mes Lorena Felei
- Un Verger pour Mémoire, tout public, Cie Demain on Déménage, mes Delphine Lalizout et Olivier David
Cantique aquatique, marionnettes sur l'eau, Illusia Théâtre, mes Marja Nykänen
Le Parfum d'Edmond, jeune public, Cie Baba Sifon, mes Bénédicte Guichardon
Les Murmures de Haute-Clairekamishibaï jeune public, Laurent Contamin
- En pure Perte, Laurent Contamin
- Murmures d'Eveilleurs, Illusia Théâtre, mise en scène Marja Nykanen
Pour un oui ou pour un non, de Nathalie Sarraute, Cie Ô Perchée
Fasse le ciel que nous devenions des Enfants, tout public, Cie Demain on déménage, mes Delphine Lalizout / Cie Souffle 14, mes Lorena Felei
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André del Sarto
Alfred de Musset

André del Sarto, d'Alfred de Musset
Mise en scène : Laurent Contamin
Avec : Stéphane Baty, Benoît Dugas, Jean Haas, Delphine Lalizout, Bernard Mallek, Agathe Pennec, Eric Rouquette, Gérard Zimmer.
Représentations au Théâtre du Nord-Ouest, Paris

Depuis l’échec de La Nuit vénitienne à l’Odéon en 1830, Musset a décidé de ne plus écrire pour la scène, mais de construire un théâtre en liberté, soustrait à la double tyrannie du public et de la rhétorique dominante. De cette nouvelle dramaturgie, André del Sarto est la première production ; Musset a 23 ans.
Théâtre en liberté, mais peut-être plus encore théâtre de la liberté et de l’amour : chacun des personnages du drame est appelé à faire l’expérience de sa liberté en privilégiant, dans les choix posés, la vérité de l’amour. Cela ne va pas sans joie, cela ne va pas sans souffrance. Mais, comme le dit Lucrèce, « je ne sais ni tromper, ni aimer à demi ». Liberté, vérité, et sacrifice final d’André del Sarto.

Deux versions existent de la pièce. Une version en trois actes écrite « pour le fauteuil », un peu bavarde à mon goût et qui souligne l’aspect documentaire de la peinture florentine du Quintocento – même lieu, même époque que Lorenzaccio – et une version en deux actes écrite plus tard à la demande de la Comédie-Française, plus morale (Cordiani, l’amant de Lucrèce et ami d’André) meurt à la fin, et un peu rapide au regard des enjeux de l’intrigue. Sans doute est-ce parce qu’aucune de ces deux versions n’est totalement satisfaisante qu’André del Sarto a été si peu montée depuis. Je propose ici une version « intermédiaire », qui resserre l’histoire autour du triangle amoureux.

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