P3 : Je raisonne en même temps que toi, tu peux choisir un autre chemin mais en même temps c’est bien aussi d’essayer d’être logique… d’avancer dans une seule…
H1 : Oui / je ne sais pas, c’est idiot. (...)
BONDEKO (il chante) : Pimpompolé, ah mundele madésu a yé… Le Blanc-haricot est arrivé, il faut l’accueillir, pimpompolé…
JUILLET : Bonjour.
BONDEKO : « Kin services à votre service », chef.
La scène se déroule dans une salle de classe
La porte de la salle s’ouvre brutalement. Dans un premier temps, on ne voit personne.
L’HOMME (off) : Par ici. Dépêche-toi. Ici tout de suite ou j’appelle la sécurité. TU RENTRES ICI J’AI DIT.
L’homme entre, traînant derrnière lui une femme : elle porte des menottes ou une camisole de force ; ses chevilles entravées expliquent sans doute sa difficulté à avancer.
La première fois que j’ai vu Enzo, c’était en juin. Juin, c’est le plus beau mois de l’année dans le jardin : il y a des fleurs de toutes les couleurs – lavande, marguerite et coquelicot – les papillons voltigent, les arbres sont comme neufs (...)
ALEX : Le sentier de la falaise ? C’est pas le chemin de la maison.
PIERROT : Viens Alex.
ALEX : Les parents vont s’inquiéter, Pierrot. (...)
Glissement des panneaux horizontaux : cadrage centre haut large. Vue en contreplongée du village. Bruits de coq, de maréchal-ferrant… C’est le matin. On devinera, en petit, les personnages de l’aubergiste, de Jérôme, du colporteur et d’Odyssée. Les voix sont off.
L’AUBERGISTE (aidant le colporteur à remettre son sac sur le dos) : Prends soin d’elle, l’ami.
ODYSSEE : Au revoir ! (...)
LEV : Mais toi, Léo ?
LEO : Moi ?
LEV : T’aurais pas préféré choisir ta vie ?
Sortir de soi : le jour où les nuages descendront dans la rue, demande Mali, est-ce qu’on aura seulement quelque chose à leur dire ? Une question, quelque chose ? Rien à leur donner ? Aucun échange en vue ? Aucun projet à soumettre ? (...)
ORESTE : Mes hommages à ma reine.
CLYTEMNESTRE : A qui ai-je l’honneur ? Qui es-tu, adolescent qui demande à me voir avec tant d’empressement ?
JUDITH : Tu n’as pas l’air de prendre la venue de l’auteur comme une bonne nouvelle… J’imagine pourtant que…