Laurent Contamin
auteur, metteur en scène, comédien
extraits

... Les nuages vus du ciel la peau du cou enfants errants sans papiers les lits alignés d’un foyer deuxième génération, pensif deux taches de sang qui dansent on leur apprend le maniement des armes ils dansent dans la lumière un couple avec un chat noir se baigne dans le lavoir...

 

NOEMIE : Ruth, imagine que tu t’appelles Héloïse. Imagine que tu es elle…
RUTH : Elle ?
NOEMIE : Elle, l’unique ! Celle à qui je suis destinée ! Elle… la danseuse pas bavarde, l’aimante, la grande brune joyeuse et muette dans la douceur de la ville, au matin…

 

"Quand ils sont venus, avec leurs matraques et leurs chiens, Maman n’était pas là. J’étais petite mais je me rappelle leur odeur. Une odeur que je ne connaissais pas non plus, pas plus que je ne connaissais la peur, avant tout ça.".../...
 

MYRIAM : Je sais où est Grand-père. (Claire et Jean s’arrêtent, médusés. Un long temps). C’est beau, ce silence. C’est comme un parc après la pluie, quand le soleil revient sur les arbres mouillés. Et c’est une transfiguration du monde que le soleil apporte.

 

DEDALE : Ton mari n’a pas réussi à passer. Le moteur n’était pas assez puissant pour résister aux vagues et aux courants. Ils n’ont pas atteint les Canaries.

 

J'apprends à voir, oui. Par exemple : je n'avais jamais pris conscience du nombre de visages qu'il y a. Il existe une foule de personnes, mais plus encore de visages. Parce que voilà : chacun de nous en a plusieurs.
 

JOCELYN – Je suis d’astreinte. Je dois rester joignable. L’aéroport peut appeler à n’importe quel moment.
LA PSY – Bon…
JOCELYN – La sécurité d’abord.
 

ORESTE : Mes hommages à ma reine.
CLYTEMNESTRE : A qui ai-je l’honneur ? Qui es-tu, adolescent qui demande à me voir avec tant d’empressement ?

 

Enfoui au creux du feu

Enclos - 

 

FRANCK : Pourquoi vous me regardez comme ça ?
LOU : Qui ça : moi ?

 

 
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